Echographie Abdominale

L’échographie constitue désormais un outil incontournable en médecine vétérinaire pour l’évaluation des organes abdominaux. Elle présente plusieurs avantages : indolore, non invasive, rapide d’exécution, et ne nécessitant pas d’anesthésie générale.

Réalisé par un opérateur expérimenté, cet examen constitue ainsi une aide précieuse au diagnostic et au suivi d’affections digestives, uro-génitales, hépato-biliaires, pancréatiques, endocriniennes ou encore vasculaires. 

Il permet par ailleurs la réalisation précise et sécurisée de prélèvements échoguidés.

• Prérequis :

Le patient doit être mis à jeun 12 heures avant l’examen (sauf pour les animaux diabétiques et les NACS). L’accès à l’eau est autorisé jusqu’à 1 heure avant l’échographie.

Une réplétion vésicale modérée est nécessaire pour l’évaluation de la vessie. Ainsi, il est recommandé d’éviter les mictions dans les 2 à 3 heures précédant l’examen.

• Déroulement de l’échographie abdominale : 

L’animal est placé en décubitus dorsal : deux personnes sont nécessaires pour une contention optimale. Les propriétaires peuvent assister à l’examen.

Une tonte de l’abdomen ventral est systématiquement réalisée. 

Une tranquillisation peut s’avérer nécessaire dans certains cas (patient peu coopératif, chiens de grande taille), et sera alors réalisée par le vétérinaire traitant.

La durée de l’examen sensu stricto est de 15 à 20 minutes. A l’issue de celui-ci, une discussion a lieu avec le vétérinaire traitant, avec les conclusions de l’échographie et les éventuels autres examens complémentaires à envisager.

Pour chaque examen, un compte-rendu détaillé est systématiquement rédigé. Il sera soit délivré sur place, soit transmis par mail à la clinique dans un délai de 12 heures.

• Actes complémentaires :

Dans certaines situations, des prélèvement échoguidés sont nécessaires pour compléter l’exploration :

• Cystocentèse échoguidée : pas de tranquillisation nécessaire.
• Cytoponctions échoguidées/cholécystocentèse : une tranquillisation est fortement recommandée, ainsi que la réalisation d’un comptage plaquettaire.
• Biopsies échoguidées : en raison de leur caractère plus invasif, leur indication ainsi que les conditions de leur réalisation devront être discutées au préalable.